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Pour que Danube gazouille

Agir face au déclin « vertigineux » des oiseaux des campagnes françaises.


Dans un communiqué publié le 20 mars 2018, le CNRS et le Muséum national d'Histoire naturelle déclarent que « ce déclin atteint un niveau proche de la catastrophe écologique ».

Comme sur le reste du territoire, les chiffres régionaux sont inquiétants. Selon les données de la LPO, l’indicateur global des oiseaux liés aux milieux bâtis a diminué de 18,2 % entre 2005 et 2015.

Les raisons sont multiples

Les modifications de l’habitat font partie des plus importantes. Certaines espèces utilisent les bâtiments comme site de nidification et la modernisation ne le leur permet plus.

D’autres espèces recherchent leur nourriture à proximité des habitations et souffrent de l’homogénéisation des espaces qui laisse peu de place au développement des insectes et graminées.

L’indicateur global des oiseaux liés aux milieux agricoles a diminué de 16,4% entre 2005 et 2015. Les principales causes de cette diminution sont l’intensification de l’agriculture, la disparition des prairies et des haies et l’utilisation d’engrais et pesticides. La disparition massive d'insectes a été mise en évidence en Allemagne dans une étude parue en octobre 2017.

Des mesures de protection des espèces menacées sont en cours.

La ville et l’Eurométropole de Strasbourg se sont engagées dans un programme d'abandon de l'usage des pesticides pour l'entretien de l'ensemble des espaces publics à partir de 2011.


La collectivité a le souci de maintenir des trames verte et bleue. Des corridors écologiques où circule la biodiversité. L’écoquartier Danube est le maillon entre la Citadelle et Neudorf Nord.

Malgré la configuration actuelle du quartier, un chantier avec peu de verdure, on y observe la présence de divers oiseaux plus ou moins rares : corneille grise, canard colvert, pigeon, mésange, merle, rouge gorge, rouge queue, chardonneret…

L’action est possible à différentes échelles

Dans chaque coin ou recoin du quartier peuvent être préservés des espaces aménagés de façon naturelle. 

Les gazons peuvent être remplacés par la prairie fleurie.

Des haies avec des essences locales variées peuvent être installées. 



Des arbres et arbustes sont indispensables. Les plantes grimpantes et façades végétalisées limitent l’emprise au sol.

On peut encore réaliser une coupe de gazon haute et limiter la taille des arbres et arbustes, réguler les espèces invasives (arbre à papillons…). Et surtout installer des nichoirs, hôtels à insectes et abris à hérissons…

Interpellée par le sujet, une animatrice de l'EHPAD Danube a décidé d'axer une série d'interventions sur la protection des oiseaux locaux.

L’écoquartier doit être à la hauteur des ambitions affichées dans le projet de 2008. Pour un quartier qui participe au bien commun, où il fait bon vivre, avec les oiseaux !

Fraternités Ouvrières : paradis de la permaculture

A Mouscron, petite ville frontalière en Belgique, Josine et Gilbert Cardon créent en 1969 l’association “Les Fraternités Ouvrières” dont le but est de cultiver un jardin de 2 000 m². Rien de particulier, si ce n’est que ce couple applique depuis le début des années 70 les principes de la permaculture dans un jardin forêt.
Dans un jardin forêt, les grands arbres forment une canopée qui protège les arbrisseaux qui eux-mêmes protègent de leur ombre les plantes et les fleurs.


Le jardin-forêt est un écosystème qui produit des fruits et légumes en quantité, presque sans intervention humaine. L’homme est un facilitateur, pour privilégier les plantes comestibles dont il se nourrira.
                
Ce lieu est un nouveau paradis, où l’Homme travaille moins qu’ailleurs pour plus de rendement et plus de qualité. Ce qui est exceptionnel, c’est que Josine et Gilbert ont accumulé plus de quarante ans d’expérience en permaculture.           


Une mine de savoir et de savoir faire que le couple partage sans compter : tous les deux premiers dimanches du mois, il donne gratuitement un cours de permaculture dans leur jardin. Mieux, il partage ses secrets sur une chaîne Youtube qui comprend plus d’une cinquantaine de vidéos et compte plus de 3 700 abonnés.                 

La bibliothèque de Babel des semences

Nos deux permaculteurs ne s’arrêtent pas là.  L’association compte aujourd’hui 4 000 membres.

Les Fraternités Ouvrières ont ouvert un magasin qui ressemble à une bibliothèque… où on trouve 6 000 variétés de semences différentes rangées dans des boîtes numérotées.

 

Des graines qu'on ne trouve plus forcément dans les grandes jardineries. Des graines de qualité, naturelles et diverses.         

Le succès du magasin est tel que les clients font des dizaines de kilomètres pour acheter les semences.

Et si nous organisions un voyage pédagogique au paradis de la permaculture, pour ensemencer nos futurs espaces naturels ?



Pour plus d'information :

La Co-Conception Immobilière

Un projet innovant qui complète la skyline.

C’est le long du canal, qu’une nouvelle résidence, issue d’un concept des plus innovants en habitat participatif, va voir le jour. « Futur Composé » a été conçu grâce aux riches idées des Co-Concepteurs, futurs habitants.

Leurs suggestions ont ensuite été mises en forme par l’équipe du promoteur local Boulle, porteur du projet. 17 logements seront répartis sur 6 étages, comprenant tous une terrasse et des espaces idéalement adaptés aux attentes et au mode de vie de chacun.

En effet, chaque logement a été pensé par son futur occupant, appuyé par les conseils de l’équipe Boulle. Un local commercial en rez-de-chaussée donnera sur la promenade du canal.

Les espaces partagés, le point fort

Caractéristiques principales de l’habitat participatif : le bien-vivre ensemble et les espaces partagés. Une toiture-terrasse aménagée couvrira le bâtiment en proposant un espace de jardinage avec des bacs de culture et un compost, ainsi qu’un espace détente qui favorisera les rencontres entre voisins. En rez-de-chaussée, on retrouve un local vélo et un local bricolage.

Co-Conception 2.0


Une première dans l’habitat participatif porté par un promoteur, la Co-Conception Immobilière présente à la fois les avantages de l’autopromotion, mais aussi ceux de la promotion immobilière traditionnelle.

Boulle se charge professionnellement du suivi du projet, tout en proposant aux acquéreurs de devenir force de proposition, lors de la phase de conception.

Le concept a été développé dans l’ère du web 2.0 avec un configurateur en ligne, chaque Co-Concepteur est sollicité pour donner son avis sur des questions réparties en trois thèmes : l’aspect architectural du bâtiment, l’aménagement de son logement et la charte du bien-vivre ensemble.

Le permis de construire est actuellement en cours d’instruction, les travaux devraient démarrer à l’automne de cette année. Des logements sont encore disponibles.

Contact : Emeline Grosjean, chef de projet Co-Conception Immobilière, port. 06 62 69 24 69, e-mail : emeline@boulle.fr




Quai du Bassin Dusuzeau


Ernest Dusuzeau (1846-1917)

Militant  sourd de la langue des signes à la Belle Époque en France.

Devenu sourd à l’âge de quatre ans. Il devient professeur de mathématiques en 1874. 

Il est connu pour le surnom « Gambetta des sourds-muets » pendant le congrès international des sourds-muets. 

Partage du petit ver(re)

Le samedi 28 avril,  le compostage est démarre avec l'inauguration des trois composteurs collectifs de l'écoquartier.

Ça y est ! le samedi 28 avril des bacs en bois flambant neufs  ont été officiellement inaugurés en présence d’une trentaine de personnes entre 3 et 93 ans.

L’exposé de Jean-Yves,  spécialiste du compostage de la Maison du Compost, était passionnant et vivant (le ver de terre se tortillant entre deux doigts  s’en souviendra certainement !).

Pour illustrer son propos, il a apporté un verre de déchets « carbone » (feuilles, papiers, petites branches, coquilles d’œufs broyées...), un autre plus petit de déchets azotés (fruits, légumes, marc de café, tonte…), son humour pédagogique et un seau d’humus d’une belle couleur, léger… le miracle du compostage !
 

Un bon compost ne sent pas mauvais si l’on respecte quelques règles simples : éviter les cendres, les  déchets d'origine animal (carnés, fromage...), plastique, sable; varier – mélanger – aérer – humidifier.

Au lieu d’être récoltés et incinérés (émissions de CO2), les déchets retournent à la terre sous forme d’un excellent  fertilisant.
 
Les plus jeunes ont eu l’honneur de verser les premiers déchets dans le fond tapissé de copeaux de bois. La relève est assurée.

Chaque foyer est partie avec un seau et des autocollants en se donnant rendez-vous les samedis à 11h : une autre occasion pour renforcer le lien social dans le quartier. 
 

Crème hydratante maison pour une bonne mine

Une recette DIY (do it yourself) cosmétique pour préparer sa propre crème  hydratante de jour pour tout le corps.

Les ingrédients


La préparation

1) Mettre les huiles végétales et la cire d'abeille au bain-marie et remuer de temps en temps jusqu'à ce que le mélange soit complètement fondu et homogène.

2) Retirer du feu et laisser tiédir.

3) Ajouter l'eau florale en première lieu, puis le reste des ingrédients.

4) Mettre en pot, lorsque le mélange est encore tiède.

5) Prêt à utiliser.
A conserver pendant 3/4 mois à l'abri de la lumière et à température ambiante. En période de canicule mettre au frais.

Source :
Livre  " Famille zéro déchet "
www.famillezerodechet.com

Ça pousse... sur le toit !

Dans le cadre du projet Tout pour Toit mis en œuvre conjointement par Batigère et l'association AMLI (association faisant partie du réseau Batigère) depuis décembre 2016, des animations de jardinage ont lieu une fois par semaine en partenariat avec l'association Contact et Promotion.


Le but étant d'amener les locataires à devenir autonomes dans la gestion du jardin partagé. C'est également un moment convivial qui permet de favoriser le lien social et l'échange.

 

Début avril Jane Gil Caldas à appris aux  habitants à réaliser des semis qui seront mis en terre dans quelques semaines. Les activités sont adaptées pour les adultes et pour les enfants.


Elles se déroulent généralement les mardis après-midi de 16h à 18h.

Sur demande les habitants de l'écoquartier sont les bienvenus aux ateliers jardinage.

Quai du Bassin Dusuzeau

Ernest Dusuzeau (1846-1917) Militant  sourd de la langue des signes à la Belle Époque en France.               

Devenu sourd à l’âge de quatre ans. Il devient professeur de mathématiques en 1874.  Il est connu pour le surnom « Gambetta des sourds-muets » pendant le congrès international des sourds-muets
 
 

L'arrivée

« Ce n'est pas par militantisme que j'ai emménagé dans l'écoquartier du Danube le 30 août 2016. Quelques semaines plus tôt, j'apprenais que j'étais accepté dans une grande école strasbourgeoise.

Je devais alors trouver un logement. Lors de mes recherches sur internet, je tombe sur le projet de résidence étudiante Kellermann et là, c'est le coup de cœur.

Quelques jours plus tard, je visite ce qui sera mon futur chez moi et me retrouve dans un écoquartier, une partie de ville en construction.

Je me suis vite rendu compte que l’idée que je me faisais de ce genre de quartier était fausse. Je pensais cet habitat comme une zone de banlieue, où des gens se regroupent par conviction personnelle. Un genre de radicalisme écolo, où les habitants vivent en marge de la société en prônant la décroissance.

Pourtant ici, à quelques minutes à pied, il y a un cinéma, une médiathèque, un tram... et même... un centre commercial symbole de la société de consommation. Et à un quart d'heure de marche, le centre-ville strasbourgeois et son dynamisme.

Je découvre aussi un quartier densément urbanisé où les projets se multiplient. Mais surtout un nouveau mode de s'approprier la ville : mixité, logement participatif, autopromotion... 18 mois après mon installation, ma vision de ce terme d'écoquartier a totalement changé et m'a amené à m'interroger sur les façons de vivre la ville.

Un quartier qui, lorsque je partirai, sera un passage inévitable lorsque je reviendrai à Strasbourg ? »
 
Johan