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Un îlot à énergie positive pour 2020

Opération emblématique dessinant la ville durable de demain à Strasbourg.


Une démarche cohérente et durable

L’écoquartier n’en finit pas de se transformer. Une de ses opérations les plus emblématiques commencera à sortir de terre ce printemps.

Un îlot à énergie positive sera réalisé par Bouygues Immobilier à l’entrée Est du quartier. Ce projet développe une surface de plancher de 6 103 m2 pour un coût estimé à 19,6 millions d'euros.

Il sera composé de 4 bâtiments, qui abriteront des locaux commerciaux et 74 logements. Équipés de technologies innovantes, ces immeubles produiront plus d’énergie qu’ils n’en consommeront.

Le projet est conçu par 2 agences : EnlpAa Architectes et Kuhn Und Lehmann Architekten en cohérence avec l'esprit de l'écoquartier. Les architectes se sont  inspirés de l’ancien silo à céréales et l’entrepôt du bassin d’Austerlitz.

Une gestion de l'énergie performante, autonome et intelligente

Cette opération ambitieuse, testée à l’échelle d’un quartier, a deux objectifs énergétiques : la labellisation Bepos Effinergie et l'effacement du réseau électrique une heure par jour 365 jours/an en période de pointe.

Une performance qui se traduira par une consommation d'énergie à minima, grâce à une architecture bioclimatique pour mieux capter l'énergie du soleil et amener la lumière naturelle dans les espaces intérieurs.
 
L'optimisation du bâti sera assurée par une isolation thermique renforcée.

Cette construction intégrera les énergies renouvelables : la biomasse, par le raccordement au réseau de chauffage collectif et la récupération de la chaleur des eaux usées des douches. Ainsi que, la production d'électricité d'origine photovoltaïque grâce à des panneaux qui seront installés sur les toits (487 m2). Cette électricité pourra être stockée et consommée sur place dans les logements et les parties communes.

Des techniques innovantes seront mises en place afin d'adapter  consommation et production d'électricité aux besoins en temps réel. L'objectif : réduire de 40 % les consommations d’électricité domestique.

L’immeuble du futur

Un système de récupération et de stockage de l’eau de pluie est prévu pour les toitures non végétalisées.

Cet îlot fait partie de la démarche Ecocité, dont l’objectif est d’expérimenter des innovations dans le champ de la ville durable.

Le projet a demandé la constitution d'un groupe pluridisciplinaire avec des entreprises spécialisées dans le domaine de l'énergie (production, stockage, gestion, réseaux électriques intelligents ou smart grids).

Sa construction représente un réel progrès dans la gestion intelligente de l’énergie : production, autoconsommation et sobriété énergétique sans que soit affecté le confort thermique des habitants.

Une démarche environnementale qui deviendra la norme avec la nouvelle réglementation thermique en 2020.

Le futur îlot urbain est un exemple de ce que sera la ville de demain : plus économe, plus agréable à vivre et plus durable.

8 mars : femmes d'action pour la planète

Des femmes aux quatre coins du monde engagées pour l'environnement.

A l'occasion de la Journée internationale des droits de la femme le 8 mars, nous avons voulu mettre en avant des femmes actrices de changement à l'esprit vert. Voici les portraits des quatre femmes exemplaires engagées pour la conservation de notre planète.        
 
Vandana Shiva

Écologiste indienne la plus connue dans le monde. Elle a obtenu le prix Nobel alternatif en 1993 pour son engagement pour l'écologie. Un prix qui récompense celles et ceux qui cherchent des solutions pratiques et exemplaires pour les grands défis actuels (écologie, pauvreté, paix). 


Elle a fondé l'ONG Navdanya ("Neuf graines") pour promouvoir la biodiversité. Symbole du mouvement anti OGM, elle lutte contre l'industrie agrochimique et prône l'agriculture naturelle. Elle a construit une banque de semences ainsi qu’un centre de formation à l’agriculture biologique.

Béa Johnson


Française pionnière du mouvement Zéro Déchet, titre de son best-seller traduit en 12 langues, où elle dévoile des astuces de bon sens pour réduire sa production de déchets. Une véritable démarche qui vise à changer nos habitudes comme elle l'a fait. 


Après avoir déposé ses valises aux États-Unis en 1992, pays de la surconsommation, elle décide d'adopter en 2008 un nouveau mode de vie simple et minimaliste. Récupération, recyclage, trucs et astuces font partie de son quotidien.  Son mérite montrer qu'on peut vivre en produisant zéro déchet.

Wangari Muta Maathai
(1940-2011)

Première femme kényane à recevoir en 2004 le Prix Nobel de la Paix pour sa contribution en faveur du développement durable, de la démocratie et de la paix.

Connue comme la " femme des arbres ". Elle créera le mouvement de la Ceinture verte (1977), essentiellement porté par des femmes qui plantent des arbres afin de prévenir l’érosion des sols. 

 
 
En janvier 2003, elle est nommée ministre-adjoint à l'Environnement, aux Ressources naturelles et à la faune sauvage.

Cette militante a passé sa vie à se battre pour la biodiversité de son pays, la création d’emploi pour les femmes et la lutte contre la déforestation.

Lama Essemlali

D’origine marocaine, végane et diplômée d’un master en sciences de l’environnement, elle a grandi dans la banlieue parisienne à Gennevilliers. Femme avec de fortes valeurs écologistes, elle est prête à risquer sa vie pour une baleine.  

 

Fondatrice de Sea Shepherd, association dédiée à la protection des océans, de la conservation de la faune et de la flore marine. Depuis 2005, elle mène aux côtés du capitaine et militant écolo Paul Watson, des campagnes de lutte contre le braconnage.

A la tête de la branche française de l’ONG, elle coordonne plusieurs campagnes en mer pour agir directement afin de dénoncer et lutter contre la surpêche ainsi que la destruction de la faune marine.

Zoom sur l'école maternelle

Un projet atypique mélangeant logements et une école pour petits enfants.

Les fondations de l'ensemble immobilier composé de l’école et de 50 logements sur l’îlot G sont pratiquement achevées. C’est l’occasion de revenir de manière un peu plus détaillée sur ce projet atypique qui donne à la fois sur la route du Rhin et sur le jardin central de l'écoquartier.

Les deux programmes : école et logements s’imbriquent fortement. L’école maternelle se développe au rez de chaussée et au 1er étage autour de la cour qui s’ouvre vers la place et l’aire de jeux du quartier Les logements se répartissent en 2 cages d’escalier dans un bâtiment de 4 étages et un bâtiment de 8 étages.


La façade principale sur l’avenue du Rhin est marquée par de grands balcons qui peuvent se fermer par des parois vitrées et devenir de vrais jardins d’hiver : pièce complémentaire tempérée en hiver et mi-saison, ouverte en été pour faire circuler l’air et évacuer la chaleur. Les façades de l’école sur la cour seront en bois de mélèze non traité.

L’entrée publique de l’école se fera depuis la cour au nord. Trois grands portails permettront d’ouvrir la cour sur l’espace public de la rue de l’Elbe en dehors des heures de classe.

La cour sera agrémentée de quatre grands arbres, des espaces verts et des jeux pour les tout petits.

Arthur

Il est revenu !
La nuit,
Sans bruit.
Par la porte entr’ouverte du jardin.

Quand je l’ai vu, j’ai poussé un petit cri !
Dans le noir, j’ai failli lui marcher dessus.
Ça aurait fait une bouillie pas très ragoutante.
Sur le parquet de mon bureau.

Je l’ai pris, entre le pouce et l’index.
Je l’ai sorti côté rue
et l’ai déposé sur une feuille mouillée.
Sauvé, Arthur !

Il en a bien pour huit jours, un mois peut-être ?
avant d’avoir fini de traverser la friche en face de chez moi.
Et d’aller se faire écraser
« SPLATCH !!! »
Par une voiture, sur le pont Danube face au Vaisseau !

Dommage… Je commençais à m’attacher.
Avec ses petites cornes trop mignonnes – on dit «cornes» ?
Et son air de pas trop savoir où aller, mais y allant tout de même.
Tranquille hein ?

Il y avait comme un début d’histoire d’amour entre lui et moi.
C’est vraiment bête !

Un escargot.
Sans persil, sans beurre et sans ail !


Pris en flagrant délit de déroute sur le parquet de mon bureau.
Sur le circuit du Dakar, ça ne pardonne pas !
Mais on ne joue pas dans la même cour !

                                                                         Véronique

Habitants et élus réunis

Le collectif de l'écoquartier Danube a organisé, le mardi 13 mars, une réunion publique à l'Ehpad.


L'objectif était de faire le point avec les habitants sur les différents chantiers, à mi-parcours. Autour d'Alain Jund, adjoint au maire de Strasbourg en charge des questions d'urbanisme, de Philippe Bies, adjoint du quartier du Neudorf et d'Alain Chiesa, directeur opérationnel adjoint de la Sers (en charge de l'aménagement du site).


Une cinquantaine d'habitants ont été, entre autres, sensibilisés aux questions de stationnement. D’ici l'été 2019, il ne sera plus possible de se garer en surface.


Les automobilistes seront donc invités à s'abonner à l'un des deux parkings limitrophes ou à envisager d'autres solutions comme le pass mobilité.


Durant les deux heures de réunion, il a aussi été question du projet de desserte du quartier par la ligne de bus à haut niveau de service G après 2020.


La soirée s'est terminée par un « pot de l'amitié » avec des produits de l'épicerie  « l'Ère végane ».





Les enfants fêtent carnaval au Danube

A l'initiative de deux mamans, Souad et Najoua, un atelier masques de carnaval a été imaginé mercredi 14 mars dernier à la résidence " Le Belved'air ", et bien que les principales cavalcades alsaciennes soient passées, les enfants ont répondu présents.


Assiettes en carton, paires de ciseaux, ficelles, agrafeuses et modèles dénichés sur smartphone ont suffi pour inspirer les petits.

Pandas, lapins, tigres ou monstres colorés à plumes et paillettes ont fait petit  à petit leur apparition. Au bout d'une heure de pratique, chacun s'affichait fièrement avec son masque. Les efforts creusant les appétits, des crêpes sont  venues rassasier ces petits artistes, ravis de cette pause sucrée ensoleillée sur la terrasse partagée. Bravo les enfants !

Ma rue...

Emmanuel Levinas (1906 -1995)

Philosophe d'origine juive lituanienne, naturalisé français en 1931. Pendant la Guerre, il sera prisonnier à Rennes en 1939, puis transporté en Allemagne dans un camp, où il sera captif pendant 5 ans.

En 1947, il publie son livre " De l'existence à l'existant". Sa philosophie est centrée sur la question éthique et métaphysique du rapport à autrui.

Il étend ses recherches à la philosophie de l'histoire et à la phénoménologie de l'amour.

Salle de bain zéro déchet : comment débuter ?

Réduire ses déchets dans sa salle de bain permet de faire de sacrées économies, tout en améliorant notre santé et celle de la planète !

Vous pensez que ce n’est pas en  renonçant à votre shampoing en flacon plastique que vous allez changer quelque chose ? Que ça ne fait pas de mal d’utiliser un dentifrice en tube ou un déodorant spray ? Seulement, imaginez-vous si tout le monde pense comme cela, difficile de voir les choses s’améliorer. Imaginez-vous maintenant si chacun d’entre nous se mettait à réduire ses déchets, à utiliser des produits responsables, éthiques, sains et écolo. Elle est là la solution !


Faire le tri

En faisant un rapide tour dans votre salle de bain, vous pourrez identifier les produits réellement nécessaires et ceux dont vous pourrez aisément vous passer.

Moins jeter

N’hésitez pas à jeter un œil dans votre poubelle pour mettre en évidence les produits jetables. Vous pourrez ainsi remplacer vos coton-tiges par un cure-oreille, vos cotons jetables par du coton lavable, vos gels douche et shampoings par des pains de savons et shampoing sec sans emballage, vos tampons et serviettes hygiéniques par une coupe menstruelle… Vous l’aurez compris à chaque produit jetable (ou presque) existe son homologue durable !   

Faire soi même

Vous trouverez facilement sur internet des recettes de cosmétiques naturels et faits maison, comme les crèmes, les savons.

Cela vous permettra de faire des économies (une grande partie du prix du cosmétique est en fait due à l'emballage et au marketing), de préserver la planète, mais plus important encore, de penser à votre bien-être et à votre santé, en connaissant et contrôlant les ingrédients présents dans les produits qu’on applique sur soi tous les jours.

Voilà quelques petites astuces pour réduire vos déchets, mais également faire des économies et préserver votre santé.

Pour aller plus loin : Livre  " Zéro déchet " de Béa Johnson.