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Racontez-moi l'EHPAD !

Premier bâtiment construit, ouvert à la vie du quartier.


C'est quoi l'EHPAD ?

Au cœur de l’écoquartier Danube, l’EHPAD (Établissement d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes) est le premier bâtiment érigé par la Ville dans le quartier. Il a ouvert ses portes en octobre 2011.

Cette maison de retraite accueille des personnes âgées de plus de 60 ans qui ne peuvent ou ne veulent vivre seules. Elle propose une prise en charge globale pour une capacité de 84 places et compte une unité Alzheimer.

Les chambres sont individuelles avec cabinet de toilette, douche, WC, lavabo et réparties sur 4 étages. Elles sont spacieuses (25m²) et chaque résident peut amener ses meubles (sauf le lit) pour personnaliser son nid douillet.

Située le long des berges - 11 rue de l'Elbe - il profite d’un environnement calme et favorable pour les les aînés qui y habitent. Des jardins suspendus et une terrasse prolongent ce lieu de vie.

L’équipe soignante assure une prise en charge continue 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Un travail difficile et remarquable impliquant une immense responsabilité au quotidien et des qualités humaines auprès des personnes âgées vulnérables. L’aînée de la structure a 101 ans.

Les repas sont bons et cuisinés sur place à partir de produits frais, locaux et de saison. Les menus sont élaborés par une diététicienne.

Le gestionnaire de l'établissement est l’Abrapa (Association Bas-rhinoise d’Aide aux Personnes Âgées) créée en 1961. Leur vocation : venir en aide aux seniors, aux personnes en situation de handicap et aux personnes dépendantes du Bas-Rhin.

Faciliter les échanges

De nombreuses animations et sorties sont proposées aux résidents : chant, théâtre, bricolage, jeux, lecture. Les photos sur les murs et dans les albums en témoignent.

Ces activités aident à éviter l’isolement des personnes âgées et favorisent les liens sociaux.


La cafétéria - kàffee kränz'el - est ouverte aux résidents et à leurs proches tous les après-midis de 14h à 18h. 

L'ambiance est conviviale et on peut même écouter de la musique des années 20 à 90's grâce à la borne interactive Mélo. 

Les familles sont invitées à partager la vie de la maison. Des moments de retrouvailles, où la mixité sociale et intergénérationnelle saute aux yeux.

L’EHPAD Danube est un lieu de vie ouvert à la dynamique du quartier. D'ailleurs, comme il s'agit d'une association à caractère non lucratif, le bénévolat est le bienvenu, par exemple pour servir le café à la cafétéria, pour accompagner les résidents dans leurs courses, etc.

Et pourquoi pas ensemble, partager la vie ? Puisque "la vie est belle" dit  Marie-Thérèse, résidente.

Un vendredi pas comme les autres

Chaque saison est l’occasion d’un apéro convivial pour l’accueil des nouveaux arrivants dans notre écoquartier ou les retrouvailles.

Aujourd’hui, c’est vendredi, mais ce n’est pas un vendredi comme les autres ! Nous sommes le 2 février, jour de la chandeleur et de l’apéro d’hiver du quartier.

Alors on prépare une pile de petites crêpes avec Amandine qui ne travaille pas le vendredi, puis dans l’après-midi, on s’attaque à la décoration de la péniche et on prépare quelques animations avec Veronika, la directrice de l’Arche.

A 19h les voisins commencent à arriver sur la péniche pour un moment de rencontre, de partage et de dégustation de tous les bons petits plats faits par chacun. L’ambiance festive et chaleureuse est au rendez-vous.

C’est l’occasion de regarder ensemble le plan du quartier et d’échanger les propositions de chacun, les nouvelles importantes,  de découvrir les différents programmes terminés et à venir au sein de l’écoquartier et de rencontrer notre nouveau boulanger.

Prochain rendez-vous au printemps, pour un autre apéro, avec tous vos talents culinaires, décoratifs, musicaux, et vos idées d’animations pour préparer la soirée ensemble !


Et de trois ! Pharied...

L'aventure commune du troisième projet d'habitat participatif

La résidence portée par le groupe Pharied commence à sortir de terre. Un projet dont une partie des logements sera destinée à des jeunes entre 18 et 30 ans.

Ce groupe s’est constitué autour des 3 valeurs : habiter la ville, promouvoir la diversité et la solidarité, respecter l’environnement.

Parmi les moteurs du projet, le choix de matériaux sains et écologiques préservant la santé de ses habitants et permettant de réduire l’impact de la construction sur l’environnement, ont été déterminants.

L’immeuble comportera 12 logements, 6 en accession à la propriété, 5 locatifs sociaux à destination des jeunes actifs sans critère d'âge (financement PLS) et 1 logement locatif libre, gérés par l’association AMITEL, proposant ainsi une mixité d’occupation.

Le totem du Danube

L’immeuble haut de 25 m que rythmera et ponctuera la façade du bassin Dusuzeau. Il a été traité comme un signal, tel un phare ou un totem.
Il apparaîtra comme un monolithe sobre et homogène dont les murs en béton apparent de teinte sombre sont creusés sur ses 4 façades par de larges fenêtres et baies d’angle.

Il sera coiffé par des  des plantes qui émergeront d’une pergola placée sur la toiture terrasse accessible qui contrastent avec l’aspect minéral du traitement des façades. Ce totem reposera sur un socle largement vitré qui accueillera un espace de coworking loué à la start-up Seegn.

Une attention particulière a été portée à l’apport de lumière naturelle et aux différentes vues vers l’extérieur depuis les logements, puisqu’ils disposent tous d’une triple orientation.

Construire un projet de vie

Pour un groupe de particuliers, construire un immeuble n’est pas un simple projet immobilier. C’est avant tout un projet de vie, une aventure commune, avec sa part de risques, d’excitations, de moments de démotivation et de satisfactions.

Le chantier démarrera en mars 2018 après 2 mois de préparation et de mise au point avec les entreprises.

Ce projet n’aurait jamais vu le jour sans l’implication de l'ensemble des partenaires, la SERS, en tant qu’aménageur, grâce à son sens de la communication et à sa compréhension de la démarche du groupe Pharied, et l'équipe de maîtrise d’œuvre, autour du cabinet d’architecture TOA, qui a fait preuve de patience, écoute et de professionnalisme.

Pharied espère que son arrivée dans le quartier ne sera pas trop bruyante et donne rendez-vous en mars 2019 pour faire le tour du propriétaire  !

Pour en savoir plus :
www.amitel.eu
www.seegn.fr

La Brasserie, lauréat du label écoquartier

Un projet d'aménagement sur l'Eurométropole aux multiples enjeux.

Initié par la SERS (Société d'équipement et d'aménagement de la région de Strasbourg) en 2006, l’écoquartier de La Brasserie à Cronenbourg fait figure de pionnier dans le paysage urbain strasbourgeois par son cadre de vie mixte.

Bâti sur l’ancien site industriel de la brasserie Kronenbourg, il s’étend sur environ 3,8 hectares avec 21 bâtiments. À ce jour, près de 800 habitants occupent les 350 logements déjà livrés, dont 31% sociaux.

Ce projet a été récompensé le 19 décembre dernier à Paris, lors de la Cérémonie de remise des labels écoquartiers  par le Ministère de la Cohésion des Territoires, en tant que lauréat du label national «écoquartier» dans la catégorie étape 3 (écoquartier livré).

Une candidature parmi les autres dossiers portés par l’agglomération de Strasbourg : Les Vergers de Saint-Michel à Reichstett (étape 1, écoquartier en projet), Quartier de Strasbourg-Elsau (étape 1), Les Prairies du Canal à Illkirch (étape 2, écoquartier en chantier).

Un aménagement réussi

La Brasserie Strasbourg-Cronenbourg, comme tout écoquartier qui se respecte, répond aux enjeux liés au développement durable établis dans les 20 engagements de la charte écoquartier, parmi lesquels figure celui de reconquérir un espace dans le respect de son environnement.

L'écoquartier a réussi à s’inscrire harmonieusement dans le paysage urbain, et à transformer un terrain industriel délaissé en respectant  le patrimoine (naturel et bâti), l’histoire et l'identité du site. Par exemple : un ancien puits utilisé à l’époque pour la fabrication de la bière sert aujourd’hui pour chauffer tout le quartier par géothermie.

Autre atout, mettre en œuvre les conditions du vivre ensemble. "Des liens commencent à se tisser avec les gens du vieux quartier de Cronenbourg" indique un habitant du projet K’hutte.

Un programme en autopromotion de 23 logements, dont 1 pour handicapé, incluant des services pour tous : terrasse aménagée de 200m² atelier de bricolage, local laverie, salle commune.

Et "parce qu'un écoquartier ne se décrète pas, il faut le vivre" dirait un membre de K'hutte, ses habitants dynamiques et soucieux de la mixité sociale et culturelle avec les riverains, ont organisé la Fête des Voisins en 2017.

Les occasions ne manquent pas pour se rencontrer, comme la journée de nettoyage du quartier au printemps dernier, où habitants et riverains ensemble ont "mis la main à la poubelle".

Le quartier fait aussi la part belle aux espaces verts (jardins privés, jardins partagés, espaces de jeux)  avec les parcs de l’église Saint-Sauveur et de la Bergerie.

Un quartier piéton

A la Brasserie, les voitures sont peu visibles dans le quartier, car priorité aux déplacements doux, transports collectifs et autopartage. Une volonté forte de réduire la place de la voiture au profit des piétons et des cyclistes.

Le passage des voitures est limité à l'entrée et à la sortie du parking souterrain de 2 niveaux de 369 places dédiées aux habitants. Le stationnement des résidents est organisé : 1 place de parking par foyer, 40 places en surfaces, 1 place d'autopartage à disposition et une bonne desserte en transports en commun (lignes tram A et D et bus 17 et 19).

Des alternatives de déplacement face aux enjeux de la planète cherchant à assurer un cadre de vie de qualité au sein de l'écoquartier.

Petites chroniques du 3, passage de la Gosseline...

"Depuis que j’habite ici, mon plus grand plaisir, c’est...

De sortir pieds nus sur ma terrasse.

D’y regarder l’orage, protégée par la dalle du 1er, jusqu’au moment où tombent les grêlons.

D’être dehors comme dedans.

De voir Grégoire, filer à toute vitesse sur son vélo de course, depuis les portes fenêtres du séjour.

D’entendre Régis, sur la terrasse partagée, parler avec gourmandise et des étoiles plein les yeux, de la dernière invention, - géniale, par été caniculaire ! de cannettes de bière auto – réfrigérées.

De me lever la nuit et de regarder, debout devant la porte fenêtre, les lumières des lampadaires scintiller doucement le long de la rue Alfred Kastler de l’autre côté de ce qui est encore un pré, avant de devenir une friche et puis un chantier, avant que d’autres immeubles ne viennent me boucher la vue.

D’aller y cueillir des brassées de fleurs des champs, - marguerites à foison, bleuets, coquelicots, sauge, pour la maison et penser à offrir le prochain bouquet à mes voisins, Gérald et Benoît.

De planter des laitues sur la terrasse partagée, avec la « famille écoterienne » et de les voir pousser toutes seules, avec toute cette pluie et que personne n’arrive à se décider à les manger, parce qu’elles sont trop belles à voir.

D’inviter Edithe, ma future voisine, à passer derrière le grillage de fortune qui sépare nos deux jardins, pour venir prendre le café sur ma terrasse et l’escabeau, pour ses travaux.

De me décider à aller voir un film à l'UGC, à la dernière minute et d’y aller à pied.

D’être dans une autre ville, à Strasbourg ".
Véronique
Eté 2016

Jardin d'hiver

Un « apéro au jardin partagé » a été organisé le samedi 9 décembre dernier pour clore la première saison ; il faisait glacial ce samedi-là ; quelques courageux entre 2 et 93 ans,  bien couverts, ont siroté de la tisane chaude, du jus de pommes et grignoté chips et sticks.

Le banc fabriqué avec des palettes de récupération, par des résidents de l'écoquartier, notamment de l'Arche, a permis aux deux dames les plus expérimentées par la vie, de se poser ; on remarquera que la hauteur de l’assise respecte les règles de l’accessibilité ; il faudra encore penser à aménager une allée carrossable en fauteuil ou déambulateur ; en attendant, les gravillons font la joie de nos jardiniers en herbe.

Cette rencontre a donné l’occasion de faire un petit bilan de la saison écoulée : le lieu, en friche il y a quelques mois encore, s’est rapidement transformé en un jardin de fleurs, plantes aromatiques et de légumes.

Des rencontres hebdomadaires ont lieu les samedis à 11h, pour semer, planter, aménager ou simplement bavarder. Les passants se montrent d’ailleurs curieux et il n’est pas rare qu’une conversation s’engage au hasard des allées et venues de personnes qui traversent le quartier tout au long de la semaine.

Les projets à concrétiser au printemps ne manquent pas, entre autres un abri à lézards, un hôtel à insectes… Ceux-ci n’ont d’ailleurs pas attendu notre projet d'« habitat », ils affluent ainsi que les oiseaux et c’est bon signe !

Et bien sûr une fontaine à eau… indispensable à la vie végétale et animale d’un jardin.

Il est indispensable de continuer à créer et à promouvoir ces petits lieux de biodiversité, surtout dans le quartier Danube et ainsi donner tout son sens à la dénomination d’écoquartier.

Ma rue


Rue de l'Elbe

C'est un fleuve d'Europe centrale qui prend sa source en République tchèque dans les monts des Géants et, après un parcours situé en majeure partie en Allemagne, se jette dans la mer du Nord.

Un bon usage de nos épluchures

Au moment de faire à manger, d'habitude on jette pelures, écorces, trognons, pépins, noyaux et même l'eau de cuisson. Utiliser ses restes c'est bon pour la santé, notamment en ce qui concerne les végétaux, puisque leurs peaux sont un concentré de vitamines et de minéraux, à condition qu'ils soient bio. Et en plus, c'est écologique.

Comment utiliser l’ail ?


Malgré sa très petite taille, l’ail est un «superaliment». C'est un légume de la famille des alliacées (oignon, échalote, ciboulette, ciboule, poireau)  très apprécié pour relever le goût de bon nombre de plats. Il est très efficace pour nous protéger des affections hivernales.

C'est un stimulant immunitaire et un protecteur de tout le système cardiovasculaire. Les antioxydants qu’il contient aident à prévenir les maladies liées au vieillissement.

A consommer de manière régulière, de préférence cru, car ses propriétés sont supérieures à l’ail cuit. Ses pelures recèlent une part impressionnante de nutriments, dont la quercétine (pigment complémentaire à la vitamine C).

Tisane de pelures d’ail contre les infections respiratoires hivernales

Préparation :

Conservez les pelures d’ail et placez-les dans un récipient fermé, à l’abri de l’humidité et de la lumière. De préférence dans un pot de terre cuite.

Pour une tisane express, prélevez 1 pincée de pelures que vous mettrez dans un mug et versez de l’eau bouillante dessus. Laissez infuser 5 à 10 minutes selon la force de la tisane souhaitée. Ajoutez 1 cuillère de miel et dégustez. Les microbes n’ont qu’à bien se tenir !

Autres manières de consommer les pelures : les ajouter directement dans vos plats à la cuisson ou les faire revenir doucement dans un peu d'huile d'olive.

 " Qui a de l'ail dans son jardin n'a pas besoin de médecin " proverbe français.


Source : "Rien ne se perd" de Martina Krémar Ed. Larousse, 2017.